Vert

1927

La couleur vert
Le vert est une couleur froide qui symbolise l’espoir. Chez les chinois, c’est le signe du printemps et de la bonté. Le vert représente la sève universelle qui donne la naissance et la vie.
En ésotérisme, le vert est synonyme de création spirituelle. L’émeraude est considérée comme la pierre de la chasteté, la légende dit qu’elle change de couleur si l’amant qui vous l’a offerte vous est infidèle. Il est le symbole des œuvres accomplies pour la régénération de l’âme et par extension de la charité.
La couleur verte rend plus conciliant et compréhensif, elle favorise les amitiés et consolide l’amour.
En thérapie, le vert aide à soigner d’anciennes blessures affectives ou émotionnelles, et à apporter la paix intérieure. Cette couleur par la force et l’activité qu’elle transmet, aide à refermer les portes laissées entrouvertes, à lâcher prise, et ainsi aller de l’avant avec optimisme.
En Inde, le vert est la couleur du dieu Ganesha, cousin de l’Hermes grec, rattaché à la sphère de la création. Enveloppant, calmant, rafraîchissant, tonifiant, le vert est la couleur des apothicaires et celle de la toge des médecins au Moyen-age. L’emblème de l’éternité et des renaissances, le scarabée égyptien, signifiait, aussi quand il était vert, la régénération nécessaire pour naître à la vie spirituelle.
Les vêtements sacerdotaux qu’endossent les prêtres chrétiens entre le 3ème dimanche après la Pentecôte et l’Avent sont tissés en vert pour rappeler la vie de la Grâce par la résurrection du « Fils ».
Couleur du 4ème chakra. Symbole de l’équilibre, du renouveau, de l’Amour, de l’acceptation, de la compassion, de l’harmonie.

LA COULEUR VERTE = Le thymus
C’est la région du thymus, entre les seins jusqu’au début du cou. C’est l’homme lumière. L’homme est la dernière création de la Source Créatrice, dans sa plus fidèle expression. Si nous sommes des enfants de la Source, nous pouvons dire: « Que ma volonté soit faite! ». La Source nous a créés libres et autonomes. Nous nous sommes créés un corps pour aller vivre nos expériences. Nous sommes à sa ressemblance et à son image… mais unique.
Quand le vert est bien ouvert, nettoyé: il y a disponibilité envers l’autre, guérison physique, mentale et spirituelle. C’est le centre qui conduit à l’engagement vis-à-vis de soi-même, dans nos relations de travail, de couple, avec nos amis. On apprend à connaître et à faire connaître ses limites, à oser affirmer qui l’on est, à s’assumer en toutes responsabilités (financières, morales, etc.) Je suis enthousiasme dans mes engagements et dans mes responsabilités.
Le vert est la couleur de la croissance, du pouvoir régénérateur. C’est la couleur de la guérison. C’est la couleur de la matérialisation. Si on a un projet en tête, on met du vert dedans. Il y a aussi des émotions dans le vert, et le désir de la volonté. C’est le centre du désir vers la solution créatrice. Les conifères filtrent vos émotions négatives. Ils sont verts. On surnomme la terre: « la terre d’émeraude ». Le vert est extrêmement puissant parce qu’il ne détruit pas. Le vert construit. Le vert c’est la protection. C’est la couleur de la compassion; aider les autres, leur apprendre à s’en sortir, les rendre libres et non dépendants. La personne vit de plus en plus la compassion envers elle et envers les autres.
Si tu veux protéger quelqu’un, envoie du vert. La compassion c’est reconnaître son unicité, sa capacité, sa volonté créatrice. La compassion, c’est d’être disponible à l’autre, c’est reconnaître son besoin, en autant que l’autre fait un effort, que l’autre a la volonté de faire son 50%, que l’autre en a le désir. On ne devient pas sans cœur quand le vert est ouvert. Le plus beau en travaillant avec le vert, c’est que nous n’avons plus de regret ou de culpabilité face au refus de donner du poisson.
Si le vert est trop faible, si cette couleur n’est pas assez développée, on vit des insécurités, des impuissances à réagir. On subit l’autre, on a peur du ridicule. On est indécis. Cela provoque un sentiment de « sauveur du monde ». On a un besoin de sauver le monde. A l’extrême, ça mène à la cupidité, l’avarice et le goût de puissance.
Cette région est le centre où se logent des dénuements, les cellules qui enregistrent les mémoires, les frustrations, les refoulements. Le dénuement, c’est de refuser de voir la vérité en face, dans l’inconscient. 92% de nos peurs sont inutiles.

PARTAGER