Loup garou, (de la traduction anglo-saxon « werewolf », qui signifie « homme loup ») serait d’après certaines superstitions, la transformation d’un puissant sorcier en loup, qui se serait vu accorder les faveurs du Diable. Point de vue répandue lors de la période de la dite Sainte Inquisition. Mais, il n’en est pas moins que la Lycanthropie ou Lypémanie est une maladie mentale dans laquelle la personne s’imagine se transformer en loup, et se comporte ensuite tel quel. Il semblerait que Jean Jacques Rousseau en fut une des victimes. L’appellation de « lycanthrope »/ »Lycanthropie » vient de « Lycaon » : « Fils de Pélasgos, Lycaon, roi d’Arcadie, et ses cinquante fils étaient réputés pour leur impiété. Zeus décida de leur rendre visite sous l’apparence d’un pauvre paysan. Lycaon, pour savoir si cet étranger, à sa table, était un dieu, eut l’effronterie de lui servir des mets mélangés à de la chair humaine. Zeus indigné, repoussa au loin la table du festin, foudroya tous les fils du roi, sauf Nyctimos, qui monta sur le trône, et changea en loup Lycaon. »
« Il s’enfuit étonné, et trouvant le silence Dans les champs égarés qu’il quiert pour Demeurance Il hurle et vainement il s’efforce à parler »
La Lycanthropie ou Lypémanie fut pour la première fois reconnu en tant que maladie réelle par Jean Wier qui décrivait les malades comme pâles, les yeux enfoncés et la langue sèche. Pour traiter cette maladie, les médecins prescrivaient des saignées, de la viande fraîche, des bains et du repos pour ceux qui n’avaient pas encore étaient dénoncés, traqués puis brûlés. Le docteur Borel écrira sur ce sujet, que « la phobie de la métamorphose, les précipitent dans la métamorphose. A l’inverse des schizophrènes, les sujets possédés savent fort bien distinguer les espèces, au point qu’un dément en 1541 se fit retourner la peau par des chirurgiens inquiets de constater s’il avait effectivement des poils de loup retourné au dedans. »