Cours hypnose

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COURS D’HYPNOSE

On a beaucoup écrit sur les sciences dites psychiques : hypnotisme, magnétisme, suggestion, transmission de la pensée, etc… Il suffit, pour s’en rendre compte, de consulter les catalogues des éditeurs spécialisés en cette matière.

C’est que les sciences psychiques ont exercé et exercent toujours, un attrait puissant. Elles enthousiasment les chercheurs en leur offrant un champ d’investigations encore inexploré dans bien de ses parties et la perspective passionnante de nouvelles découvertes à faire.

De leur étude approfondie certains ont espéré obtenir une réponse aux problèmes qui depuis des siècles hantent l’élite des intelligences, à savoir ceux touchant à la finalité de l’homme. Plusieurs, non des moins ardents, ont cru pouvoir trouver dans les sciences psychiques, à une époque où la foi et l’idéal se meurent, les bases d’une religion nouvelle.

D’illustres médecins ont créé, par l’observation patiente et méthodique des phénomènes de magnétisme, d’hypnotisme, de suggestion, etc… une thérapeutique nouvelle dont la valeur n’est plus à démontrer. D’autres humains ont cherché à tirer de ces sciences le moyen d’assouvir au maximum leur volonté de puissance, de devenir des dominateurs.

Beaucoup ont été séduits par l’attrait du mystère, la recherche de la sensation rare. Enfin, des gens plus terre à terre ont trouvé tout bonnement dans l’étude et la pratique des sciences psychiques, une distraction, un passe-temps de
société, pouvant d’ailleurs, le cas échéant, être exploité sur la scène pour procurer d’intéressants bénéfices.

Bien peu ont discerné dans l’étude du psychisme, les possibilités pratiques qu’il offre en matière d’éducation, pour la formation du caractère. Une pédagogie tirée des sciences psychiques est encore à créer.

Lorsque l’enseignement n’était pas laïque, c’est-à-dire neutre .au point de vue des croyances religieuses, les moyens pédagogiques puisaient dans les pratiques de la foi une force qui n’était pas un mythe.

Il n’est pas facile aux personnes élevées en dehors de la foi chrétienne, de comprendre l’impression éminemment bienfaisante exercée sur l’âme enfantine par la légende évangélique.

La morale religieuse ne se fonde pas uniquement sur la connaissance du bien et du mal, mais sur des impressions profondes que les éducateurs chrétiens savent produire par les exemples vivants du Christ et des types secondaires de la sainteté ; également par la fréquentation des sacrements. Il existe ainsi une pédagogie religieuse traditionnelle dont l’efficacité ne saurait être contestée. Ce que l’Eglise appelle grâce n’est pas un vain mot. Il y a dans toutes ces choses une puissance qui soulève les âmes.

Tout cela manque à l’éducation neutre. S’agit-il d’éducation de la volonté ? Elle a de piètres moyens. Ouvrons un des manuels les plus connus de l’enseignement laïque : la Morale à l’école (J. Fayot, A. Collin, éditeur, Paris 1908, p. 59). Nous citons l’auteur :