Le cycle de la vie Celtique était rythmé essentiellement par la lune, ainsi, leur quotidien annuel était étalé sur 13 mois lunaires (douze plus celui supplémentaire). Les Celtes tenaient en haute estime la Nature, et lui avait attribué chaque mois à une plante, définissant le cycle calendaire des végétaux. Ce dernier débute par un jour vide, n’appartenant à aucun mois ni aucune plantes, le 23 décembre, connu sous le nom de « jour de la pierre brute » et lié au gui qui, selon les rapports de César sur la culture des Celtes, était rituellement cueilli avec une faucille d’or à cette date précise.
On obtient ainsi treize végétaux qu sont : le bouleau (Beth) ; le sorbier (Luis) ; le frêne (Nion) ; l’aulne (Fearn) ; le saule (Saille) ; l’aubépine (Hualt) ; le chêne (Druir) ; le houx (Tinne) ; le noisetier (Coll) ; le prunier (Muin) ; le lierre (Gort) ; l’if (Ngetal) ; le sureau (Ruis). S’y ajoute le gui, les quatre plantes attachées aux quatre saisons et aux grandes fêtes celtiques : genêt (Ohn) ; bruyère (Ura) ; peuplier blanc (Eadha) ; le pin argenté (Ailm). Ce qui fait un total de dix-sept plantes symboles.
Les chiffres treize et cinq ont une haute signification ésotérique souvent utilisé dans les Anciennes Traditions.