L’interprétation des lignes de la main remonte à la plus haute Antiquité. L’étude de la main révélait le caractère, les aptitudes et même la destinée de chacun.
A la foi science et art, la chiromancie était très populaire chez les Egyptiens, les Chaldéens, les Hébreux et les Romains.
Les philosophes grecs et latins tenaient cet art en haute estime : Aristote, Platon, Albert le Grand l’étudièrent. Plus près de nous, Jules César lisait aussi dans les mains des gens de son entourage.
Après le Moyen Age, cet art tomba dans l’oubli… et connu une vogue grâce à deux savants : le capitaine d’Arpentigny et le peintre Derbarolles. Ce renouvreau arriva à la fin du siècle dernier.
De nos jours, l’université d’Allâhâbâd, en Inde, décerne un doctorat en chirologie après plusieurs années d’études. La chirologie possède une multitude d’applications : elle révèle aussi bien la vocation que le fonctionnement physique et émotionnel d’un individu.
Nous terminerons la présentation de cet art ou science avec une citation biblique du Livre de Job chap. 37, verset 7 nous rappelant que depuis fort longtemps l’homme sait que ses mains révèlent ses secrets : « Dieu a placé des signes dans les mains de tous les hommes, afin que chacun connaisse Ses œuvres. ».