Le coq est un animal très convoité par les sorciers et les magiciens. Il est reconnu pour avoir le don d’éloigner les forces maléfiques. Les puissances du mal n’ont plus aucune action dès que le coq chante pour annoncer le lever du jour. Il en est de même pour le cérémonial du sabbat qui doit s’achever avant le chant du coq. Afin que le coq ne chante pas, les sorciers avaient pour technique de lui mettre un collier de sarment et de lui appliquer de l’huile d’olive sur la tête. Certaines sorcières avaient pour habitude (sorte de cérémonial) de ne jamais commencer à pratiquer leur magies sans avoir, au préalable, mangé des rognons de bélier et des crêtes de coq. Leurs potions étaient ainsi, parait-il, plus efficaces et leur concentration inébranlable. Quant aux juifs de l’ancien temps, ils transmettaient tous les péchés, la veille du Kippour, à un coq blanc pour ensuite l’étrangler. Ils le faisaient cuire puis déposaient les entrailles de l’animal sur le toit de leur demeure. Ils expiaient leurs péchés de cette façon. Dans les temps anciens, la croyance populaire voulait que les coqs pondent de rares œufs. De ces œufs maléfiques s’échappaient des serpents terribles.