Qu’est-ce que le SEPRA ?
Le SEPRA est un service du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), chargé d’étudier les phénomènes d’OVNI.
Les tâches du SEPRA sont de collecter les témoignages, de faire des enquêtes, de constituer une base de données sur les OVNI, de donner des cours et des conférences auprès de l’Aviation civile et de la Gendarmerie, de réceptionner et trier les appels du public, le suivi de l’actualité.
Un audit fait auprès du SEPRA a témoigné de la véracité « d’un phénomène énigmatique pour la science ».
Le rapport se décompose en quatre parties : « situation actuelle », « arguments et opinions », « recommandations » et « annexe ».
Sur cent cinquante pages, la partie utile ne représente que trente pour cent, dont la synthèse des opinions en quatre pages.
Il semble en outre que le pourcentage de l’armée soit très largement majoritaire (36%), par rapport à la société civile qui n’en représente que 3%, les autres pourcentages sont représentés ainsi : CNES : 30% ; Centres de recherche : 12 % ; Médias : 12% ; Autres institutions : 7%.
Cet audit semble représenter la future ligne directrice du SEPRA.
Le rapport précise aussi que l’URSS confirme, par le biais d’une lettre officielle de l’ambassade, son engagement dans les études sur les OVNI, et y invite la France à coopérer dans ce domaine ; invitation auquel le SNES n’a pas donné suite. AUCUNE EXPLICATION.
Idem pour l’Europe en la personne d’un député européen belge qui, en 1992 a déposé une proposition de résolution, visant à créer un « Centre européen d’observation des OVNI » qui s’appuierait sur les compétences déjà acquises par le SEPRA. Hélas, cette proposition est tombée elle aussi aux oubliettes !
L’Amérique du sud également, a proposé en 1998 un accord de coopération, qui lui aussi, s’est révélé sans suite de la part du SEPRA.
Les intéressés interviewés déclarent « rejetter fermement l’hypothèse de confier la mission du SEPRA à la Défense Nationale, même s’ils reconnaissent tous qu’elle est concernée par le problème. Le motif principal est la difficulté insurmontable que cela créerait sur le plan de la communication, en raison de la gestion du secret par les militaires et, symétriquement, de la méfiance du public et des médias ».
Et pour conclure : départ subit et inattendu du chef du SEPRA à la suite de la parution de son livre "ovni, l’évidence". La direction du CNES lui proposa en effet un odieux chantage : comité de pilotage contre démission.