La Licorne est une créature légendaire très connue dans l’imaginaire occidental. La licorne comme nous la connaissons, c’est-à-dire blanche, au corps de cheval, et pourvue d’une corne unique torsadé pointant sur son front, n’était pas connue avant la Renaissance. A l’époque, les lettrés du Moyen Age revisitait les animaux existant dont ils avaient entendu parlé mais qu’ils n’avaient jamais vu, comme l’éléphant ou le lion et de ce fait imaginait ainsi l’animal pourvu d’une corne. Ils avaient pour fâcheuse habitude, de voir le Christ ou le Mal partout, en chaque pierre, plante ou animaux.
L’histoire commune raconte qu’au Moyen Age, les chasseurs devaient avoir recours à une jeun fille vierge pour capturer une licorne. La jeune fille n’avait qu’à s’asseoir dans la forêt servant de repère à la bête, et celle-ci viendrait naturellement s’endormir sur les genoux de la belle. De là, les chasseurs pouvaient aisément la capturer ou encore la tuer.
On a longtemps attribué une sainteté Christique à la vête et attribué de nombreuses vertus magiques et médicinales à la corne de l’animal. Certains vont même à dire que la licorne est l’incarnation de Jésus Christ, et que son rapport avec les jeunes vierges était similaire à celui du divin envers Marie.
La créature mythique a suscité de nombreuses et romantiques histoires, mais ce qu’il nous en reste est surtout un grand nombre de tapisseries, de fresques et tableaux illustrant souvent la capture de la licorne.
Beaucoup disent que cet animal est redoutable, invincible, que toute sa force ne vient que de sa corne, qui du coup, fait l’objet de toutes les convoitises.
On lui a attribué aussi une dimension érotique importante, comme nous pouvons l’observer dans les Dames à la licorne. Bien sûr, la corne est alors devenus un symbole phallique et de ce fait, ses relations avec la femme évoluèrent vers une complicité symbolique où la tendresse est de mise.